L’économie de la Nouvelle-France se développe lentement, mais avec une constance remarquable. Le commerce des fourrures devient le pilier de l’économie coloniale, un secteur vital qui ne se limite pas à la simple exploitation des ressources naturelles. Les colons français comprennent l’importance de cette ressource précieuse et établissent des réseaux commerciaux complexes avec les peuples autochtones, véritables experts en matière de piégeage et de commerce des fourrures.
Rapidement, les « coureurs des bois », ces aventuriers au grand cœur, jouent un rôle crucial dans cette économie. Ils sont les intermédiaires entre les colons et les communautés autochtones. Leur mode de vie nomade et leur connaissance approfondie du territoire leur permettent de traverser forêts et rivières pour échanger des fourrures contre des produits européens, tels que des tissus, des armes et des outils. Ces échanges ne sont pas seulement commerciaux, mais aussi culturels, permettant une interaction continue entre les différentes cultures, facilitant ainsi la compréhension mutuelle.