Témoignages

Lan Anh Vuong

Au fil des ans, j’ai commencé à mieux comprendre. À associer la puissance des mots à des concepts : choix, options, société, communauté, repères, culture. J’ai lu, écouté, encouragé, partagé, pleuré, créé, appris, recommencé, changé d’idée, surmonté des barrières et relevé des défis… J’ai vécu au rythme des intonations et de la ponctuation de la langue française. J’ai appris concrètement l’importance de la langue commune.

Christine Laporte

Je suis bénévole depuis peu pour aider une participante à approfondir son français. Nous avons des échanges par téléphone et c’est très plaisant comme conversation, nous avons beaucoup d’intérêts communs et la communication est facile entre nous. Ça me fait plaisir de l’aider.

Louise Lafleur

Le correspondant avec qui je suis jumelée est tout à fait bien et très intéressant, nous avons bien du plaisir à converser. J’ai été partie deux semaines en voyage, mais de retour, nous avons repris nos échanges. Il aime la langue française et m’a dit : « Une langue c’est une philosophie». Ça m’a impressionnée. Il est vraiment décidé à apprendre le français et c’est ce que nous voulons tous, n’est-ce pas ?

Lyne Champigny

Cela fait trois fois que mon apprenante et moi discutons virtuellement. Nous avons choisi un horaire de trois fois une heure par semaine, mais nous nous sommes entendues pour le modifier au besoin, pour raisons de santé ou autre. Je dois dire que Luz m’est apparue très stressée, désireuse de « passer ce test de conversation avec brio » (et elle s’attendait à quelque chose d’aussi structuré que ses cours de français). Et bien non ! Nous discutons de tout et de rien, et nous rions énormément ! Elle a vite compris qu’il s’agissait d’un échange fructueux pour toutes deux : elle apprend, et moi qui ne peux occuper un emploi en raison de ma santé précaire, je me sens enfin utile. Non, je ne suis pas prof de français et, même s’il est bon, mon français n’est pas impeccable : Luz apprend donc à comprendre et parler le français que les Québécois parlent vraiment au quotidien. Elle a eu du plaisir à utiliser l’expression « placoter » pour me décrire ce qui l’irrite en classe. Deux par deux, c’est un beau cadeau autant pour les apprenants que pour les bénévoles; j’aurais voulu connaître ce programme avant!