Le cinéma vous offre de nombreuses pépites, si vous désirez vous immerger dans la culture québécoise. Que vous cherchiez à vous détendre et à vous divertir ou, au contraire, à faire travailler vos méninges, cette liste de films saura satisfaire vos envies du moment.
Ce film, devenu culte au fil des années, raconte l’histoire d’une famille québécoise composée de cinq garçons (Christian, Raymond, Antoine, Zachary et Yvan – « C.R.A.Z.Y »). Le titre réfère également à la chanson préférée du père de famille, chantée par Patsy Cline durant les années 70. C.R.A.Z.Y. suit Zachary, l’un des cinq fils, à travers sa crise existentielle concernant sa sexualité. Le protagoniste se débat tout au long du récit entre son envie de plaire à un père homophobe et ses propres pulsions sexuelles. Le film, touchant et inspirant à plusieurs égards, a connu un succès retentissant auprès du public autant que des critiques.
Le film, J’ai tué ma mère, est le premier long métrage du jeune réalisateur prometteur, Xavier Dolan, qui a depuis acquis une renommée internationale. Le film porte sur la relation entre Hubert et sa mère, qui repose sur une dynamique amour-haine. Cette œuvre, qui est à la fois esthétiquement plaisante et imprégnée de mélancolie, séduit par sa représentation percutante de la relation compliquée entre une mère et son fils.
Cette section vous présente un genre plutôt marginal, soit celui des faux documentaires, communément appelés « documenteurs ». Les titres suivants fascinent par leur originalité, leur humour ainsi que les propos qu’ils véhiculent sur la société ou le milieu culturel de leur temps. L’intérêt de ces films réside dans le fait qu’ils nous invitent à nous questionner sur leur raison d’être, sur ce qui est fiction ou réalité au sein d’œuvres qui reprennent les codes du documentaire et se présentent comme des enquêtes.
Ce film plein d’humour suit les péripéties d’un groupe d’amis partis à la chasse à l’orignal à Maniwaki, au cœur de l’Outaouais. Film parodique reprenant diverses traditions et coutumes d’ici, La bête lumineuse est une réelle immersion en mode ludique dans une certaine culture québécoise.
Ce film est une tentative qui vise à retracer le parcours de Victor Pellerin, personnalité n’ayant jamais existé… Victor Pellerin, un personnage fictif construit de toutes pièces, nous glisse de plus en plus entre les doigts au fil des découvertes que nous faisons à son sujet. Pellerin, un artiste peintre ayant mystérieusement disparu durant les années 90, est ici dépeint comme une figure de premier plan du milieu culturel de l’époque. L’attention portée à ce personnage perturbé et fascinant nous plonge, tout au long du film, de plus en plus profondément dans les coulisses d’un milieu artistique lui-même, en quelque sorte, fabriqué de toutes pièces.